La dyslexie est un trouble de l’apprentissage qui implique des difficultés de lecture dues à des problèmes d’identification des sons de la parole et d’apprentissage de leur relation avec les lettres et les mots (décodage). Appelée également trouble de la lecture, la dyslexie affecte les zones du cerveau qui traitent le langage.

S’agit-il d’une maladie mentale ?

Non, un trouble d’apprentissage n’est pas une maladie mentale. Les troubles d’apprentissage sont d’origine neurologique, la dyslexie est donc en partie héréditaire.

La dyslexie est-elle une forme d’autisme ?

Non la dyslexie n’est n’y une maladie, ni une forme d’autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l’autisme est un critère d’exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l’autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales. Une proportion d’enfants présente des symptômes communs entre la dyslexie, le TDAH et l’autisme.

Il y a t’il un remède à la dyslexie ?

Puisque la dyslexie n’est pas une maladie, il n’y a pas de remède ou de traitement à la dyslexie. Elle n’est pas le résultat d’une lésion ou d’un défaut du cerveau. Les personnes dyslexiques pensent principalement en images, et non en mots, et ont des difficultés à apprendre à travailler avec des symboles tels que les lettres ou les chiffres.

Lorsqu’elles sont confuses ou frustrées dans leur enfance, elles commencent à avoir des perceptions déformées, comme l’inversion des lettres, et développent des blocages d’apprentissage tout au long de la vie qui entravent leurs progrès.

Les problèmes qui empêchent l’apprentissage peuvent être corrigés. En d’autres termes, il faut aider les enfants dyslexiques à reconnaître et à contrôler l’état mental qui entraîne des perceptions déformées, ce qui permet d’éliminer partiellement ce problème. Les enfants souffrant de troubles dys peuvent également apprendre à lire et écrire par de nouvelles approches plus efficaces, et il en va de même de l’orthographe ou du calcul, et ainsi surmonter les problèmes à l’école ou au travail.

Le concept de correction est différent de celui de guérison, car après un programme de correction de la dyslexie, la personne est toujours dyslexique. Elle possède toujours tous les traits positifs associés à la dyslexie, et elle éprouvera de temps en temps des difficultés en raison de sa dyslexie.

Cependant, la correction de la dyslexie permet à la personne de contrôler sa dyslexie et d’apprendre à bien faire des choses qui lui posaient autrefois des difficultés, malgré sa dyslexie. Pour cela, il existe plusieurs types de traitements médicamenteux et thérapie non médicales. Les professionnels aidant les personnes dyslexiques les plus connus sont les orthophonistes, les ergothérapeute et les AVS pour l’aide aux élèves en classe.

Mutuelle santé et couverture des soins liés à la dyslexie

Terminons sur un dernier point important.

Avec ses défis quotidiens, la dyslexie impose des dépenses qui s’accumulent vite : bilans neuropsychologiques, séances régulières chez l’orthophoniste, adaptations pédagogiques et achats de logiciels spécialisés.

Si la Sécurité sociale couvre en partie certaines consultations, beaucoup d’actes spécifiques restent à la charge des familles.

Le problème devient encore plus aigu lorsque les consultations s’étalent sur plusieurs années. Trouver une solution de couverture complémentaire adaptée devient donc impératif pour réduire ces frais parfois exorbitants.

C’est là que les comparateurs d’assurance entrent en scène. Il en existe plusieurs et il nous faudrait analyser toutes les offres actuelles mais vous pouvez choisir une mutuelle santé par assurland.com par exemple, et ainsi alléger votre budget lié aux consultations spécialisées.

Des contrats de mutuelle qui s’adaptent aux besoins spécifiques

Face à l’augmentation des troubles d’apprentissage détectés chez les enfants, de nombreuses mutuelles ont progressivement intégré dans leurs contrats des garanties spécifiques pour les accompagner.

Certaines offres incluent désormais des forfaits pour les séances d’orthophonie ou encore des prises en charge pour des outils d’aide à la lecture ou à l’écriture. Mais toutes ne se valent pas : des différences significatives existent entre les assureurs quant aux montants des remboursements et aux soins couverts.

Veillez donc à bien comparer les formules avant de souscrire, afin d’éviter de mauvaises surprises. Une analyse rigoureuse vous permettra à la fois d’adapter le contrat à vos besoins immédiats et d’anticiper les futures prises en charge.

Optimiser les remboursements et planifier sur le long terme

Dans le cadre de la dyslexie, l’accompagnement des enfants se fait souvent sur le long terme. Orthophonistes, psychologues, voire ergothérapeutes peuvent intervenir pour offrir à l’enfant les meilleures chances de réussir.

Le choix de la mutuelle doit ainsi prendre en compte cette réalité. Un contrat mal ajusté peut laisser des parents dans l’impasse, en devant payer des sommes importantes de leur poche.

Dans ce contexte, certaines mutuelles proposent aujourd’hui des solutions adaptées qui permettent de moduler les garanties et de bénéficier de plafonds de remboursement plus élevés.