Les enfants apprennent à lire à des rythmes différents, et il est normal qu’ils aient du mal à un moment donné. Mais si votre enfant semble particulièrement frustré par la lecture et l’écriture sur une longue période, il est possible qu’il souffre d’un trouble de l’apprentissage appelé dyslexie qui est l’un des principaux troubles dys.
Les enfants dyslexiques connaissent des difficultés souvent importante lors de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture ou même d’une langue étrangère.
Or, en tant que parents, aider un enfant dys n’est pas chose facile sans une bonne compréhension du handicap que cela représente pour votre enfant.
Ce guide couvre plusieurs points à connaitre pour soutenir et aider au mieux votre enfant dyslexique dans sa vie de tous les jours, à la maison, à l’école et avec ses amis.
Sommaire
- Qu’est ce que la dyslexie ?
- Quelle part de la population est dyslexique ?
- Quels sont les principaux signes d’un enfant dyslexique ?
- Comment reconnaitre un enfant dys ?
- Un enfant avec des troubles de l’attention est-il forcément dyslexique ?
- Quels sont les principaux signes d’un enfant dyslexique ?
- Comment aider un enfant dys ?
- Que vivent les enfants dyslexiques ?
- Que voit un enfant dyslexique ?
- Quelles sont les aménagements possibles pour un enfant dys ?
- Comment les parents peuvent-ils soutenir un enfant dyslexique ?
- D’autres éléments peuvent aider votre enfant atteint de dyslexie :
- Quels exercices mettre en place pour accompagner un enfant dyslexique ?
- Comment apporter du soutien émotionnel à un enfant dys ?
- Écouter et encourager.
- Proposez une approche réaliste.
- Mettez tout cela en contexte.
- Donnez l’exemple d’un dialogue intérieur réaliste et positif.
- Corrigez le tir lorsque cela est nécessaire.
- Contacter l’école et ses ensaignants.
- Demandez l’aide d’un professionnel.
- Comment aider les enfants dyslexiques en classe ?
- Enseigner les tables de multiplication aux dyslexiques
- Un enfant dyslexique peut-il apprendre une langue étrangère ?
- Apprentissage des langues et dyslexie
- Quelles sont les langues les plus faciles à apprendre pour les étudiants dyslexiques ?
- Conseils pour l’apprentissage des langues pour les étudiants dyslexiques
- 1 – Commencer par parler et écouter.
- 2 – Se concentre sur la phonologie.
- 3 – S’entraîner à la prononciation.
- 4 – Utiliser une approche multisensorielle
- 5 – Choisir avec soin sa source de motivation.
- 6 – Privilégier l’intelligibilité par rapport à la précision.
- 7 – S’entourer d’une ambiance propice.
- 8 – Contextualiser l’apprentissage.
- 9 – Utiliser la méthode des mots-clés.
- 10 – Réaliser des fiches pour les réviser.
- 11 – Demander de l’aide à l’école.
- Aider un enfant dys avec des difficulté à lire et écrire
- Quelle police d’écriture choisir pour aider un enfant dyslexique ?
- Quels livres choisir pour aider un enfant dys ?
Qu’est ce que la dyslexie ?
La dyslexie est le plus souvent associée à des difficultés d’apprentissage de la lecture.
Elle affecte la capacité de l’enfant à reconnaître et à manipuler les sons du langage. Les enfants atteints de dyslexie ont du mal à décoder les nouveaux mots ou à les décomposer en morceaux faciles à gérer qu’ils peuvent ensuite prononcer.
Les troubles dyslexiques entraînent des difficultés en matière de lecture, d’écriture et d’orthographe. Ils peuvent compenser en mémorisant des mots, mais ils auront du mal à reconnaître les nouveaux mots et peuvent être lents à retrouver même des mots familiers.
La dyslexie ne reflète pas l’intelligence d’un enfant – en fait, elle est définie comme un écart entre les capacités et les résultats d’un élève. Certains jeunes dyslexiques sont capables de suivre leurs camarades avec un effort supplémentaire, au moins pendant les premières années. Mais à partir de la troisième année environ, lorsqu’ils doivent être capables de lire rapidement et couramment pour suivre leur travail, ils rencontrent des difficultés.
Avec de l’aide et des stratégies pour compenser leur faiblesse de décodage des phonèmes et des mots, les élèves dyslexiques peuvent apprendre à lire et s’épanouir sur le plan scolaire. Globalement, la dyslexie n’est pas une maladie qui se développe, ainsi on peut la compenser, mais elle n’empire pas. Cela signifie qu’un enfant dys ne peut que s’améliorer, encourageant non ?!
Quelle part de la population est dyslexique ?
On estime que 6% des enfants souffrent de dyslexie et que 80 à 90 % des enfants souffrant de troubles de l’apprentissage en souffrent.
Notons que de nombreux enfants ne sont pas diagnostiqués, car les difficultés scolaires sont attribuées à tort à l’intelligence, au niveau d’effort ou à des facteurs environnementaux. Les chiffres réels peuvent donc être plus importants.
Bien que les experts aient l’habitude de dire que la dyslexie se manifeste plus souvent chez les garçons que chez les filles, les recherches actuelles indiquent qu’elle touche les garçons et les filles de la même manière.
Quels sont les principaux signes d’un enfant dyslexique ?
Comment reconnaitre un enfant dys ?
Un enfant dyslexique peut présenter certains traits particuliers. Par exemple, il est courant qu’un enfant dys lutte pour apprendre des rimes, même simples. Il peut également avoir un délai de parole important, des difficultés à suivre les instructions ou encore répéter ou omettre des mots courts tels que et, le, mais… Enfin, il arrive que l’on puisse reconnaitre un enfant dys à ses difficultés à distinguer la gauche de la droite.
À l’école, les enfants atteints de dyslexie sont plus susceptibles de présenter ces traits :
- Avoir des difficultés à prononcer de nouveaux mots
- Manque d’aisance par rapport aux autres enfants de leur âge
- Inverser les lettres et les chiffres lors de la lecture (lire vu comme tel, par exemple)
- Difficultés à prendre des notes et de copier des mots du tableau
- Difficulté à analyser la rime, associer les sons aux lettres, et séquencer et ordonner les sons et à épeler même les mots les plus courants ; souvent, ils les épellent phonétiquement.
- Crainte et fort stress lorsqu’ils sont appelés à lire à haute voix devant leurs camarades de classe
- Forte fatigue ou frustration lors de la lecture
La dyslexie touche également les enfants en dehors de l’école. Les enfants atteints de dyslexie peuvent également :
- Avoir des difficultés à décoder les logos et les signes
- Lutter pour apprendre les règles d’un jeu, même simple
- Avoir des difficultés à suivre des directions à plusieurs étapes
- Avoir des difficultés pour lire l’heure
- L’apprentissage d’une autre langue est souvent particulièrement difficile
- Les enfants dys peuvent également devenir incroyablement frustrés rapidement, ce qui peut affecter leur humeur et leur stabilité émotionnelle
Un enfant avec des troubles de l’attention est-il forcément dyslexique ?
Il n’est pas toujours facile de dire si les troubles de l’attention et l’hyperactivité (TDAH) ou la dyslexie sont à l’origine de l’inattention, de la distraction et des difficultés de votre enfant à lire et à écrire ou à suivre des instructions verbales. Il est également difficile de différencier TDAH et dyslexie car ceux-ci partagent de nombreux traits communs et peuvent toucher un seul et même enfant.
En effet, dans certains cas, votre enfant peut présenter les deux affections. Pour de nombreux enfants, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et le trouble d’apprentissage qu’est la dyslexie vont de pair.
On estime que jusqu’à un enfant sur quatre souffrant de TDAH est également dyslexique, tandis qu’entre 15 et 40 % des enfants dyslexiques sont atteints de TDAH. Dans ces cas, les enfants et leurs familles doivent travailler pour gérer les deux conditions.
La distinction entre le TDAH et la dyslexie peut sembler difficile à première vue, surtout pour un parent qui n’a aucune expérience de l’un ou l’autre de ces troubles. Votre enfant saute-t-il des mots en lisant parce qu’il ne peut pas les lire ou parce qu’il va trop vite ? Lorsque vous pensez TDAH, votre première pensée peut aller vers des problèmes d’attention plutôt que vers des difficultés de lecture. Mais il est important de considérer l’ensemble du tableau lorsque vous évaluez les performances de votre enfant.
Pour résumer, avec le TDAH il y a davantage de problèmes de comportement alors que la dyslexie se limite à la lecture et à l’écriture.
Quels sont les principaux signes d’un enfant dyslexique ?
Comment diagnostiquer les dyslexies ?
Si votre enfant ne répond pas à vos attentes ou celles des enseignants en matière de lecture, vous pouvez, en tant que parents, demander au district scolaire de procéder à une évaluation et de vous communiquer les résultats.
L’évaluation permettra de tester les capacités intellectuelles et les compétences en lecture de votre enfant, afin de voir s’il y a un écart dans ses résultats. Elle doit également exclure d’autres causes potentielles, comme les facteurs environnementaux ou les troubles auditifs.
L’école doit ensuite formuler des recommandations sur la manière dont elle peut soutenir votre enfant et optimiser son apprentissage.
Si vous n’êtes pas satisfait de la qualité de l’évaluation, vous pouvez également obtenir une évaluation privée par un psychologue, un neuropsychologue, un spécialiste de la lecture, un orthophoniste, un évaluateur pédagogique ou un psychologue scolaire.
Cette évaluation externe peut également être utilisée pour défendre les intérêts de votre enfant auprès de son l’école pour obtenir les aménagements et les services dont il pourrait avoir besoin.
Quand faut-il faire évaluer mon enfant ?
La dyslexie peut commencer à se révéler dès le plus jeune âge, et il existe des évaluations préscolaires qui examinent la conscience de l’enfant des sons qui composent les mots, et sa capacité à retrouver les mots.
Toutefois, plusieurs chercheurs suggèrent d’attendre que les enfants aient au moins six ans et aient reçu un enseignement formel en lecture pour demander une évaluation par un professionnel.
Mais dès qu’un écart entre l’intelligence et les compétences en lecture est apparent – et que les faits montrent qu’il peut être constaté en première année – il est bon d’obtenir de l’aide rapidement.
Les écoles encouragent parfois les parents à attendre l’année de CP pour voir si leur enfant a vraiment besoin d’une intervention. Nous pensons que l’intervention précoce est importante non seulement pour aider les enfants à rattraper leur retard, mais aussi pour renforcer l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et qui peut déjà être ternie par leurs premiers échecs récurrents, les luttes incessantes à l’école et les comparaisons avec leurs pairs.
Pour un premier avis, vous pouvez faire notre petit test gratuit en ligne.
Comment aider un enfant dys ?
Quel que soit le résultat du diagnostic ne signifie pas que votre enfant dyslexique n’apprendra jamais à lire. Il existe un certain nombre de programmes qui peuvent vous aider.
- Enseignement multisensoriel des compétences de décodage des lettres, des sons et des mors
- Répétition et révision régulière des compétences nouvellement apprise
- La mise en place d’une classe supplémentaire ou plus adaptée – c’est-à-dire d’être retiré de la classe plusieurs fois par semaine pour une aide supplémentaire en plus petit groupe
- Enseignement en petit groupe ou individuel de manière général
- Enseignement des compétences de déchiffrage des lettres et des sons
- Enseigner des stratégies de compréhension, pour aider les enfants à tirer un sens de ce qu’ils lisent
On peut également citer la formation pour les parents d’enfant dys de SequoiaEducation qui donne aux parents de nombreuses clés de compréhension ainsi que plusieurs exercices proprioceptifs à pratiquer avec l’enfant.
D’une manière encore plus générale, l’une des façons les plus efficace d’aider les enfants dyslexiques est de les rendre plus à l’aise en lecture. Cela peut se faire en partie en célébrant même les petites victoires et réalisations, tout en se concentrant moins sur la correction de leurs erreurs.
Que vivent les enfants dyslexiques ?
La dyslexie affecte bien plus que la lecture – elle peut aussi avoir un impact social sur un enfant.
Une personne dyslexique qui a des difficultés à trouver les mots peut avoir des problèmes avec l’expression de ses pensées, envies et sentiments. Cela a un impact social, en plus des difficultés de lecture et d’écriture, qui vous font se sentir l’enfant dys moins bien dans sa peau.
Les enfants atteints de dyslexie – en particulier ceux qui n’ont pas encore été diagnostiqués – souffrent souvent d’une faible estime de soi parce qu’ils craignent que quelque chose ne tourne pas rond chez eux, et sont souvent accusés de ne pas faire suffisamment d’efforts pour apprendre à lire.
Ainsi, les enfants dyslexiques vivent une vie de lutte permanent. Une grande partie du travail avec les enfants dyslexiques consiste à les aider à redécouvrir qu’ils sont intelligents et capables parce qu’ils ont cessé de croire en eux-mêmes.
Que voit un enfant dyslexique ?
Il n’existe pas de modèle unique de difficulté qui touche toutes les personnes dyslexiques. Une personne dyslexique peut avoir l’un des problèmes suivants :
- Elle peut voir certaines lettres comme étant à inversés ou à l’envers ;
- Elle peut voir un texte qui semble se mouvoir sur une page, bouger ou même sauter ;
- Elle peut ne pas être capable de faire la différence entre des lettres de forme similaire comme o et e et c ;
- Elle peut ne pas être capable de faire la différence entre des lettres qui ont une forme similaire mais une orientation différente, comme b et p et d et q ;
- Les lettres peuvent sembler mélangées et en désordre ;
- Les lettres et les mots peuvent sembler tous groupés ;
- Les lettres de certains mots peuvent apparaître complètement à l’envers, comme le mot “bord” qui apparaitrait comme “drob” ;
- Les lettres et les mots peuvent sembler corrects, mais la personne dyslexique peut avoir de graves maux de tête ou se sentir mal à l’estomac chaque fois qu’elle essaie de lire ;
- Elle peut voir les lettres, mais ne pas être capable de prononcer les mots – c’est-à-dire ne pas pouvoir relier les lettres aux sons qu’elles produisent et les comprendre ;
- Elle pourrait être capable de faire le lien entre les lettres et de prononcer les mots, mais ne pas reconnaître les mots qu’elle a déjà vus, peu importe le nombre de fois qu’elle les a vus – à chaque fois, elle devrait recommencer à zéro ;
- Elle pourrait être capable de lire les mots d’accord, mais ne pas être capable de donner un sens à ce qu’elle lit ou de s’en souvenir, de sorte qu’elle se retrouve à relire le même passage encore et encore.
- Le texte peut apparaître déformé
Une personne dyslexique peut présenter n’importe lequel des symptômes ci-dessus – ou aucun ! Il est possible qu’une personne dyslexique soit capable de lire très bien, mais qu’elle éprouve des difficultés extrêmes ou qu’il lui soit impossible d’écrire ou d’épeler. Parfois, le problème d’écriture est appelé “dysgraphie” au lieu de “dyslexie”, mais nous constatons que ces symptômes ont souvent les mêmes causes sous-jacentes que la dyslexie.
Il est important de comprendre que lorsqu’une personne dyslexique “voit” des lettres ou des mots inversés ou mélangés, ses yeux ne présentent généralement aucun problème. Le problème réside dans la façon dont l’esprit interprète ce que voient les yeux – comme une illusion d’optique, sauf que ce décalage entre l’illusion et la réalité se produit avec des caractères ordinaires sur une page.
Quelles sont les aménagements possibles pour un enfant dys ?
Les enfants présentant une dyslexie avérée peuvent bénéficier d’aménagements à l’école. En un sens la dyslexie vole du temps à une personne dys et les aménagements sont là pour rétablir l’équité et lui rendent le temps”. Les aménagements peuvent comprendre :
- Du temps supplémentaire pour les tests
- Un espace de travail calme
- La possibilité d’enregistrer les cours
- La possibilité de donner des réponses verbales, plutôt qu’écrites
- Suppression de la lecture orale en classe pour l’enfant dys
- Exemption de l’apprentissage des langues étrangères
Comment les parents peuvent-ils soutenir un enfant dyslexique ?
L’un des meilleurs moyens de soutenir un enfant dyslexique – ou tout autre enfant en difficulté – est d’encourager les activités qu’il aime et dans lesquelles il se sent bien, qu’il s’agisse de musique, d’adhésion à une équipe sportive ou de toute autre activité qui l’aide à prendre confiance en lui.
Pour renforcer le fait que la dyslexie n’est pas un marqueur de l’intelligence, il peut également être utile de parler de personnes qui ont réussi, comme Albert Einstein et Steven Spielberg, et qui ont également été diagnostiqués dyslexiques.
D’autres éléments peuvent aider votre enfant atteint de dyslexie :
- L’écoute de livres audio comme alternative à la lecture
- Dactylographier sur un ordinateur ou une tablette au lieu d’écrire
- Des applications qui peuvent rendre l’apprentissage amusant en transformant le décodage en un jeu
- Utiliser une règle pour aider les enfants à lire en ligne droite, ce qui peut les aider à rester concentrés
Quels exercices mettre en place pour accompagner un enfant dyslexique ?
Tout le monde devrait savoir ce que le terme “dyslexie” signifie car il s’agit en fait d’une condition éducative très courante. C’est un état courant qui affecte la façon dont le cerveau traite le langage écrit et parlé.
Cette affection est principalement associée à des difficultés de lecture et de nombreux spécialistes et éducateurs peuvent la qualifier de “trouble de la lecture” ou de “déficience de lecture”. Vous ne pouvez probablement pas vous imaginer combien de personnes dans le monde sont touchées par la dyslexie… Et certains d’entre nous pourraient penser que ce problème n’est pas trop grave, ou que les gens ont tendance à en sortir en vieillissant.
Il est vraiment important que si vous avez un enfant atteint de dyslexie, vous recherchiez immédiatement un enseignement spécialisé sur la dyslexie ou une aide et un soutien en ligne (oui, il existe de nombreux exercices simples pour les personnes touchées par les troubles dys que vous pouvez en fait faire directement chez vous, la formation SequoiaEducation par exemple).
5 activités faciles mais efficaces
Voici 5 exercices que vous pouvez faire avec des enfants ou des personnes dyslexiques pour améliorer leurs compétences.
Pratiquer la segmentation des syllabes et des phonèmes.
Cet exercice consiste à identifier combien de syllabes se trouvent dans un mot ou une phrase. Prenez le temps de vous asseoir avec votre enfant et demandez-lui de vous dire combien de syllabes contient un mot ; répétez chaque syllabe, en comptant également les chiffres. De cette façon, l’enfant entendra, répétera et apprendra la forme correcte de l’exercice.
L’étape suivante consiste à s’entraîner à la segmentation des phonèmes ; vous pouvez lire à votre enfant et lui permettre d’identifier le nombre de sons contenus dans une syllabe ou un mot.
Syllabes manquantes
Séparer les syllabes d’un mot peut être très facile pour certains d’entre nous, mais pour les personnes dyslexiques, cela peut être un défi. Pour pratiquer cette activité, vous pouvez demander à votre enfant (ou à un ami, ou à vous-même) d’omettre une syllabe particulière d’un mot. Voici un bon exemple : Que resterait-il si nous supprimions la deuxième syllabe du mot “caramel” ?
Caramel Combien de syllabes ? 3 syllabes Divisé en syllabes : ca-ra-mel Que resterait-il ? camel
La substitution des syllabes
Il existe de nombreux exercices qui renforcent nos connaissances en matière d’articulation et de phonologie. La substitution des syllabes est facile. Comme pour le numéro deux, vous demandez à la personne dyslexique de remplacer une certaine syllabe de n’importe quel mot par un autre mot. Exemple : Remplacez la 2e syllabe du mot “pro-té-gé” par la première syllabe du mot “lu-tin”. Il en résultera “pro-lu-gé”.
Un autre exercice alternatif que vous pouvez faire avec la substitution de syllabe est d’identifier quelle syllabe ou quel son est répété dans deux ou plusieurs mots distincts. Par exemple, quelles lettres ou syllabes sonnent de la même façon dans “institutrice”, “troubles dys” et “Berenice” ? La réponse est la syllabe “ice”.
Applications pour les troubles de l’apprentissage.
Le marché des technologies développe chaque année des millions d’applications pour de nombreux appareils, dont certaines offrent un support pédagogique et des exercices d’apprentissage.
Ce mode d’apprentissage est devenu très courant et pas seulement pour ceux qui souffrent de ce trouble. De nombreuses écoles utilisent des logiciels dans leurs programmes pour obtenir un soutien supplémentaire.
Chantez !
Rythme, rime et mélodies facilitent le processus d’apprentissage. Le chant est une poésie mise en musique, et les enfants vont adorer cette activité. L’utilisation d’une voix de “chant” peut être très utile pour aider un enfant à comprendre le concept de syllabe. Le chant est un moyen très efficace de prendre conscience de la séquence des syllabes et des sons.
Par-dessus tout, le traitement le plus efficace de la dyslexie est la détection précoce. C’est un problème qui dure toute la vie, et les enfants dyslexiques peuvent avoir besoin d’une éducation spéciale. L’attention portée à un jeune âge peut faire toute la différence à l’avenir.
Comment apporter du soutien émotionnel à un enfant dys ?
Chez l’enfant dys comme chez l’adulte, la dyslexie peut entraîner de la frustration, de l’embarras, de l’évitement quant à certaines situation et une faible estime de soi en raison des difficultés à accomplir des tâches qui semblent venir naturellement aux autres.
Démystifier le trouble d’apprentissage chez votre enfant peut l’aider à développer les outils – et la résilience – nécessaires pour le gérer, tant à l’école que dans les circonstances sociales autres.
Voici quelques exemples de mesures que vous pouvez prendre pour l’aider :
Discutez des difficultés spécifiques qui résultent de la dyslexie : “Vous avez déjà eu du mal à lire les signes ou à copier les notes au tableau ? C’est ça la dyslexie”.
Reconnaissez ses efforts et célébrez le travail acharné, même s’il y a encore des erreurs : “Je sais combien il était difficile de lire les devoirs. Je suis très fier de tes efforts”.
Aidez-le à reconnaître ses points forts : “Tu as fait preuve d’un tel esprit sportif et d’un tel travail d’équipe lors du match de football l’autre soir, et tu as marqué un superbe but !
Combattez le discours négatif sur soi-même : Si votre enfant commence à dire des choses comme “Je suis juste stupide”, ne l’ignorez pas. Au lieu de cela, consultez ces idées pour aider les enfants qui sont trop durs avec eux-mêmes.
Voici quelques moyens de libérer les enfants des pensées négatives et de les éloigner des discours autodestructeurs
Écouter et encourager.
Il peut être tentant de l’ignorer lorsqu’un enfant exprime pour la première fois des sentiments négatifs, mais nous vous recommandons de ne jamais se contenter de ce genre de commentaires, même s’ils sont un peu idiots ou ne se fondent sur aucune réalité. Offrez plutôt un endroit sûr à votre enfant pour qu’il puisse venir avec ses inquiétudes et essayer de découvrir ce qui se passe.
Proposez une approche réaliste.
Il ne faut pas lutter contre l’autocritique avec une “pensée positive” trop optimiste, il est préférable d’opter pour une approche plus réaliste et ancrée dans la réalité de l’enfant.
Ainsi, si un enfant dit qu’il est sûr que personne ne lui parlera lors de son premier jour dans une nouvelle école, vous ne voulez pas lui dire : “Le premier jour d’école va être génial et tu vas te faire un million d’amis”. Au lieu de cela, vous pourriez lui proposer : “Le premier jour d’école sera peut-être un peu effrayant, mais en t’installant, tu te feras probablement des amis et tu aimeras cette école.
Mettez tout cela en contexte.
Les adultes peuvent aider en parlant avec les enfants d’une manière qui “contextualise leur expérience” et offre une “perspective plus large”. Aidez-les à identifier précisément ce qui les a bouleversés, ou ce qui les a poussés à faire une telle autocritique, et à reconnaître qu’une mauvaise expérience n’équivaut pas à être le pire dans quelque chose.
Donnez l’exemple d’un dialogue intérieur réaliste et positif.
Essayez d’arrêter de faire votre autocritique sur vous aussi. Ne vous focalisez pas sur les erreurs que vous avez commises, et ne vous inquiétez pas à voix haute de votre poids. Nous voulons donner l’exemple d’une estime de soi positive à nos enfants.
Vous pouvez aussi proposer des histoires de votre propre vie à raconter à votre enfant. Qu’il s’agisse d’un exemple embelli ou entièrement factuel, vous donnez l’exemple d’une adaptation non anxieuse et d’un langage de soi plus réaliste.
Corrigez le tir lorsque cela est nécessaire.
Lorsque vous vous surprenez à faire une déclaration négative, transformez-le en un moment d’apprentissage précieux. Si sous le coup de l’émotion vous criez “Je suis vraiment nul comme cuisinier !” poursuivez la conversation devant votre enfant en disant quelque chose comme “en fait, je suis plutôt bon cuisinier la plupart du temps, j’ai juste gâché ce plat mais je ne vais pas laisser cela m’empêcher de cuisiner à l’avenir”.
Contacter l’école et ses ensaignants.
Si votre enfant est à l’école, renseignez-vous auprès de ses professeurs sur ce que vous entendez. Leur point de vue peut vous aider à avoir une vision plus complète de la situation. Ce type d’information peut également être utile plus tard, si vous devez faire l’objet d’une évaluation professionnelle.
Demandez l’aide d’un professionnel.
Si le comportement est persistant et a un impact négatif sur la vie de votre enfant, ou s’il est lié à d’autres changements d’humeur et de comportement troublants, il est peut-être temps d’obtenir une évaluation diagnostique pour aider à déterminer la cause du problème. Ce “bilan de santé mentale” peut aider à déterminer ce qui se passe et comment le traiter.
Comment aider les enfants dyslexiques en classe ?
Chaque enfant est unique et apprend de manière différente, alors utilisez ce que vous savez des forces et des faiblesses de votre enfant.
Nous entendons sans cesse des parents qui ne comprennent pas pourquoi il leur semble impossible d’enseigner les tables de multiplication à leurs enfants dyslexiques.
Ils affirment qu’il est impossible d’essayer de faire mémoriser à leur enfant la table de multiplication et d’autres données mathématiques. Les enfants sont perplexes et les parents s’arrachent les cheveux par frustration, ne sachant pas comment les aider.
Pour plus d’information, consultez notre guide complet à destination des parents et des enseignants sur l’aide aux enfants dyslexiques dans la salle de classe.
Enseigner les tables de multiplication aux dyslexiques
En classe, la mémorisation des tables peut être assez difficile pour de nombreux dyslexiques. Certaines écoles utilisent du matériel de manipulation pour enseigner la multiplication, mais exigent des enfants qu’ils passent rapidement à la mémorisation par cœur.
D’autres utilisent la rime et les applaudissements : une méthode qui demande à un penseur d’images de penser avec le son des mots, ce qui ne lui vient pas naturellement.
Les dyslexiques ont besoin de pouvoir voir les groupes de chiffres qu’ils additionnent rapidement (ou multiplient). Ralentissez le processus pour eux ; cela prendra plus de temps au début, mais bientôt ils seront capables de voir les schémas et de comprendre la multiplication, ce qui leur permettra d’apprendre les mathématiques tout au long des années.
Formez des groupes à partir de matériel de manipulation (des pierres colorées ou des billes par exemple) permet à l’élève d’avoir une image qu’il a créée et avec laquelle il peut travailler ; cela renforce également la réponse au fait de multiplication/groupes qui précède 4×6, c’est-à-dire 4×5, 4×4, 4×3, 4×2, 4×1.
L’exercice doit être fait par l’élève lorsqu’il est concentré et peut passer du temps à jouer avec le matériel de manipulation ; en disposant les éléments dans un groupe qui lui convient et en lui permettant de visualiser le processus de multiplication (addition de groupes égaux un certain nombre de fois).
Lorsqu’ils obtiennent un groupe similaire (celui qui leur semble le plus logique et qu’ils peuvent rapidement voir), ils doivent alors prendre une image mentale du groupe et l’étiqueter comme 4 x 6. Ils peuvent même dire à voix haute au groupe, vous êtes 4 x 6 et lorsque je vous verrai, je saurai que vous êtes égal à 24.
Ils est important que les élèves dyslexiques montrent comment ils voient les montants (voir la photo ci-dessous), puis qu’ils gardent cette vue du nombre et d’utiliser ces visuels et le regroupement lorsqu’ils apprennent leurs tables de multiplication.
De cette façon, ils peuvent recréer le visuel dans leur esprit et compter réellement pour obtenir la bonne réponse s’ils ne s’en souviennent pas.
Un enfant dyslexique peut-il apprendre une langue étrangère ?
Pour les enfants atteints de dyslexie, apprendre à lire et à écrire dans leur langue maternelle peut être un véritable défi. Lorsqu’il s’agit d’apprendre des langues étrangères modernes à l’école, nombreux sont ceux qui estiment que l’épreuve de la maîtrise de la lecture et de l’écriture ne vaut pas le temps et les efforts nécessaires.
Selon le pays et le système scolaire, il peut être possible pour les élèves dyslexiques d’être dispensés de l’obligation d’apprendre une langue étrangère. Mais il peut aussi y avoir des avantages supplémentaires pour les élèves dyslexiques qui décident de poursuivre l’étude de langues autres que l’anglais.
Leur réussite dépend de chaque élève, de l’approche adoptée et, dans une certaine mesure, de la langue que les élèves choisissent d’apprendre.
Apprentissage des langues et dyslexie
Les élèves dyslexiques qui étudient les langues ont des difficultés à entendre les sons, à relier ces sons aux lettres, à prononcer des mots et à mémoriser du nouveau vocabulaire. Ils ont également plus de difficultés dans les activités de lecture et d’écriture.
Pour améliorer leurs compétences en lecture et en écriture dans leur langue maternelle, il est recommandé aux enfants dyslexiques d’essayer de “surapprendre” les mots. Cela leur permet de reconnaître les termes à vue, de renforcer leurs capacités de lecture et d’orthographier plus facilement. Il en va de même pour l’apprentissage des langues étrangères.
En outre, ils peuvent adopter une approche phonologique de l’apprentissage et il est prouvé que cette approche est également bénéfique dans une deuxième langue. Après tout, l’acquisition des sons d’une nouvelle langue est importante pour tout le monde, et pas seulement pour les personnes dyslexiques.
Si les bébés naissent avec la capacité d’entendre n’importe quel son, à l’âge d’un an, leur cerveau est déjà adapté à la langue qui les entoure. C’est pourquoi, pour commencer à apprendre le français ou l’espagnol, vous devez d’abord vous familiariser avec les sons et les combinaisons de sons les plus fréquents, afin de pouvoir analyser la parole.
Les nouveaux phonèmes qui n’existent pas dans votre langue maternelle seront à la fois plus difficiles à entendre et à produire.
Quelles sont les langues les plus faciles à apprendre pour les étudiants dyslexiques ?
Toutes les langues étrangères modernes ne sont égales. Certaines, comme le français, le danois et même l’anglais, peuvent être difficiles pour les élèves dyslexiques, tandis que d’autres, comme l’espagnol, l’allemand et l’italien, peuvent être plus faciles.
Ce qui rend certaines langue plus difficiles pour les DYS, c’est la facilité avec laquelle il est possible de décomposer les mots en leurs sons constitutifs et de faire correspondre ces sons à des lettres et à des combinaisons de lettres.
Par exemple, on dit parfois que les locuteurs danois avalent leurs consonnes, ce qui rend difficile pour les apprenants d’entendre exactement quels sons ont été prononcés. En regardant un mot sur le papier, vous ne saurez pas nécessairement comment le prononcer.
Il en va de même pour l’anglais, une langue dans laquelle “two” et “too” sont prononcés de la même façon mais ont un sens différent.
Il y a aussi quelque chose à dire pour qu’une langue soit cohérente dans son approche de l’orthographe. Vous ne trouverez que très peu d’orthophonistes en Allemagne ou en Espagne étant donné que l’orthographe est très prévisible. Malheureusement, ce n’est pas le cas pour l’anglais ou le français.
Les étudiants dyslexiques sont souvent confrontés à l’orthographe irrégulière des langues étrangères et peuvent avoir besoin de développer un vaste répertoire de stratégies afin de surmonter ces difficultés.
Mais qu’en est-il des langues qui sont écrites dans un sens différent, comme l’arabe ?
Et celles qui n’ont pas d’alphabet, comme le mandarin ? L’apprentissage du chinois implique de faire correspondre le sens et le son à un caractère spécifique.
Cette correspondance utilise une autre partie du cerveau pour le traitement qu’une langue alphabétique et certaines études ont même montré que les étudiants dyslexiques ont moins de difficultés à apprendre à lire et à écrire dans des langues basées sur des caractères.
Conseils pour l’apprentissage des langues pour les étudiants dyslexiques
1 – Commencer par parler et écouter.
Indépendamment de la présence de la dyslexie, le fait de se concentrer sur la parole dès le premier jour aide les étudiants dyslexiques à acquérir la maîtrise d’une langue. Combien de fois avez-vous entendu parler de personnes qui ont étudié la grammaire et le vocabulaire pendant des années au lycée, mais qui ne se sont jamais senties assez à l’aise pour tenir une conversation ?
Non seulement il est plus facile pour les étudiants dyslexiques d’apprendre à parler et à écouter en priorité, mais ce sont les compétences les plus utiles si vous prévoyez de voyager à l’étranger.
2 – Se concentre sur la phonologie.
Les problèmes de lecture et d’orthographe sont souvent dus à l’impossibilité de faire correspondre les sons aux lettres avec précision. Une excellente façon de développer cette compétence est de regarder un film étranger sous-titré dans la langue originale du film.
De cette façon, l’étudiant dys améliorer sa cartographie des sons et des lettres pendant qu’il écoute et lit la langue étrangère. Ne vous concentrez pas sur la compréhension du sens au début, ils auront tout le temps de s’en préoccuper plus tard.
3 – S’entraîner à la prononciation.
Apprendre à connaître les sons d’une langue ne doit pas être une affaire passive. Ne vous arrêtez pas aux parties de mots mais pratiquez aussi des mots et des phrases entiers.
Gardez aussi à l’esprit que les sons sont souvent très différents lorsqu’ils sont isolés et lorsqu’ils apparaissent naturellement dans la langue parlée. Si un enfant dys a des difficultés avec un phonème particulier, il peut consulter les vidéos de YouTube pour s’aider ou essayer de contacter un locuteur natif via un site d’échange linguistique.
4 – Utiliser une approche multisensorielle
Pour entraîner leurs oreilles aux nouveaux sons, les étudiants en langues étudient souvent des paires minimales, c’est-à-dire des mots qui ne diffèrent que par un seul son. Cette méthode est extrêmement utile pour les étudiants dyslexiques qui peuvent également souhaiter adopter une approche multisensorielle. Cela implique d’entendre les mots en même temps qu’ils les voient, et peut-être aussi de les écrire ou de les taper sur un ordinateur.
5 – Choisir avec soin sa source de motivation.
Saviez-vous qu’il existe plus d’un type de motivation ? Lorsque vous êtes motivé pour apprendre une langue afin de mieux réussir à l’école ou d’obtenir une promotion au travail, vous êtes motivé par un stimuli / une récompense externe.
Cependant, le type de motivation qui est le plus corrélé à la réussite dans l’apprentissage des langues est interne. C’est lorsque vous vous intéressez aux personnes qui parlent la langue que vous étudiez. Vous pouvez développer une motivation interne en rencontrant des locuteurs natifs et en découvrant davantage sur leur histoire et leur culture.
6 – Privilégier l’intelligibilité par rapport à la précision.
Les erreurs font partie du processus lorsqu’il s’agit d’apprendre une langue. Même les enfants qui maîtrisent leur première langue doivent passer par de nombreuses courbes en U avant de comprendre comment fonctionne une règle et quand faire des exceptions (pensez aux enfants qui apprennent le passé simple… Il n’est pas nécessaire d’avoir une grammaire parfaite pour communiquer. Au début, ce qui compte, c’est de se faire comprendre.
7 – S’entourer d’une ambiance propice.
Un étudiant dyslexique essayant d’apprendre une langue étrangère peut essayer de laisser la radio allumée dans une langue étrangère, d’écouter des chansons, des reportages ou même des cours en ligne. Plus vous serez exposé à la langue, plus vos oreilles seront capables d’analyser le discours. C’est alors que vous êtes capable d’entendre où un mot commence et s’arrête. Sans cette compétence, il est difficile de donner un sens à l’information à laquelle vous êtes exposé.
Un étudiant dys peut également étiqueter des objets dans son appartement et poser quelques affiches avec du texte étranger. Il doit alors entrainer son cerveau à maintenir les lettres étrangères en mémoire de travail pendant des intervalles de plus en plus longs pour renforcer la capacité de la mémoire de travail.
8 – Contextualiser l’apprentissage.
Les étudiants dyslexiques et les personnes n’ayant pas de difficultés d’apprentissage auront plus de facilité à acquérir une nouvelle langue lorsqu’ils la rencontreront pour la première fois dans son contexte.
En fait, une grande partie de ce que vous produirez finalement sera des mots que vous aurez acquis à partir des données auxquelles vous aurez été exposé plutôt que des mots explicitement étudiés. Le contexte fournit des indices sur le sens, la forme et la fonction que vous n’obtiendrez pas à partir d’une liste de vocabulaire.
9 – Utiliser la méthode des mots-clés.
Une approche mnémonique de l’apprentissage du vocabulaire peut aider les étudiants dyslexiques à mémoriser les 300-400 premiers mots sur le long terme. Il s’agit de trouver un mot dans votre langue maternelle qui ressemble au mot étranger cible.
Le facteur le plus important est que les deux mots commencent par le même son. Ensuite, créez une anecdote et visualisez-la pour relier la signification du mot qui sonne de la même façon que celle du mot étranger.
10 – Réaliser des fiches pour les réviser.
Les recherches sur l’attrition montrent qu’il est plus facile de conserver votre vocabulaire si vous révisez les mots à des intervalles espacés qui conviennent parfaitement à votre courbe d’oubli personnelle.
11 – Demander de l’aide à l’école.
Compte tenu de l’ampleur des difficultés associées à l’apprentissage des langues et à la dyslexie, il est utile de discuter avec le professeur et d’en savoir plus sur les ressources spécifiques ou même sur les tuteurs de langue maternelle supplémentaires qui pourraient être à la disposition de l’étudiant ou enfant dyslexique. L’adaptation de la méthode d’enseignement peut faire une grande différence pour les enfants dyslexiques qui se battent avec une langue étrangère.
Aider un enfant dys avec des difficulté à lire et écrire
Il n’y a pas de recette parfaite, mais cela implique généralement beaucoup de pratique, de routine, d’amour et de soutien. N’oubliez pas de demander à votre psychologue, orthophoniste, médecin traitant ou enseignant quels sont les programmes de lecture et les stratégies à renforcer à la maison.
Lisez. Beaucoup. Il existe toutes sortes de techniques pour développer la capacité de lecture de votre enfant. Essayez quelques-unes de ces idées :
- Écouter des livres audios et demandez à votre enfant de lire en même temps ;
- Veillez à ce qu’il passe du temps à lire seul, à voix haute et à voix basse.
- Relisez ses livres préférés. C’est peut-être un peu ennuyeux pour vous, mais cela l’aide à apprendre.
- Lisez à tour de rôle des livres à voix haute ensemble.
- Parlez des histoires que vous avez lues ensemble et posez des questions comme : “Que pensez-vous qu’il se passe ensuite ?
- Utilisez des livres scolaires, mais vous pouvez aussi vous lancer dans des romans graphiques et des bandes dessinées. La lecture de choses qui intéressent ou excitent votre enfant peut être motivante.
Quelle police d’écriture choisir pour aider un enfant dyslexique ?
Dans le monde, environ 15 à 20 % de la population possède des troubles de l’apprentissage. Il est probable que 70 à 80 % d’entre eux soient dyslexiques ou souffrant un handicap neurologique qui entrave la capacité d’une personne à lire et à écrire.
Des recherches antérieures ont montré que la présentation du texte peut être un facteur important en ce qui concerne les performances en lecture des personnes atteintes de dyslexie.
Une police est un ensemble formel de caractères de texte, comprenant des lettres, des chiffres et de la ponctuation, qui a été créé par un graphiste dans un style particulier. Toutes les polices ne sont pas créées de la même façon et certaines peuvent être plus ou moins accessibles aux lecteurs souffrant dyslexie ou de déficiences visuelles.
Par exemple, la police Dyslexie est une police conçue spécialement pour les lecteurs dyslexiques. OpenDyslexic a également été conçue pour les personnes dyslexiques. Mais la police n’est pas le seul enjeux, il existe une multitude règles de texte pour les dyslexiques.
D’autres facteurs tels que l’espacement des lettres, l’espacement entre les mots et les lignes sur une page, la taille de la police, la couleur du texte et le fond peuvent tous avoir un impact sur la lisibilité et la vitesse de lecture.
Pour les élèves qui développent des compétences en lecture et en écriture à l’école, il est important de travailler avec un texte facile à lire, en particulier lorsqu’il s’agit de composer un travail écrit sur ordinateur.
Si la dyslexie est un problème, des lettres qui se ressemblent peuvent être confondues ou des polices de caractères avec trop de bruit visuel peuvent causer du stress et interrompre la lecture. C’est pourquoi les parents et les enseignants peuvent souhaiter exposer un enfant à différentes polices adaptées à la dyslexie et procéder à des ajustements en fonction des préférences de l’enfant.
Il est également possible de modifier les écrans d’ordinateur et les traitements de texte afin de refléter une police de caractères optimale pour chaque élève.
N’oubliez pas qu’il existe de nombreux types de dyslexie et qu’il n’existe donc pas de police de caractères unique pour toutes les dyslexies.
Quels livres choisir pour aider un enfant dys ?
Plutôt que de lister ici de bons livres pour les enfants dyslexiques, il est intéressant de se demander qu’est ce qui fait qu’un livre convienne à un enfant dyslexique ?
Il est en fait difficile de répondre à cette question de manière concise… La clé pour y parvenir est une expérience de lecture agréable. Et cela est particulièrement difficile pour les enfants dyslexiques.
Tout d’abord, un livre à un point de vue particulier, un personnage et un cadre auxquels les enfants peuvent s’identifier.
Le cadre de l’histoire joue également un rôle important. En général, les récits se déroulant dans des environnements réels fonctionnent bien car les enfants dys peuvent ressentir un fort sentiment d’appartenance. Cela permet de maintenir l’intérêt des enfants ayant des troubles de la lecture.
Les livres qui impliquent des concepts comme la justice et la moralité, le bien et le mal sont très intéressant pour les enfants dys car ceux-ci ont souvent un sens aigu de la justice. Et il n’est jamais trop tôt pour enseigner aux enfants à réfléchir de manière critique… La majorité des livres fonctionnant bien avec les enfants dys ont un personnage principal que les enfants peuvent admirer et respecter, avec de vraies valeurs.
Les dyslexiques ont également tendance à être curieux par nature et à exceller dans la résolution de problèmes, cela signifie qu’un bon livre sera teinté de mystère et d’énigmes.
Ne choisissez pas délibérément des livres au vocabulaire trop faible. Les livres trop simplistes pour leur âge peuvent rabaisser et endommager l’estime de soi d’un enfant. C’est un défi important pour les enfants ayant des difficultés de langage et d’alphabétisation. Si la langue est trop complexe pour une réussite indépendante, travaillez en équipe !
Les enfants ayant des difficultés de lecture se découragent rapidement lorsqu’ils font une erreur. Pour renforcer sa confiance, il est important de s’assurer qu’il ait beaucoup de petites victoires. Pour cela, privilégiez les livres avec longueur de ligne plus faible et moins de mots par page.
Concernant les illustrations, privilégiez des images vives et colorées (pour adoucir le contraste) avec des lignes continues et une complexité limitée qui donne aux yeux une chance de se reposer.
Enfin, même si l’efficacité est débattue, un livre ayant opté pour la police Dyslexie est sans doute un plus car il a été imaginé dans cette optique.